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Une approche analytique

démarche ostéopathique

Comprendre les problèmes ostéopathiques

L’ostéopathie est une thérapie holistique qui intègre donc les problématiques de santé à la globalité du corps et non simplement à un symptôme, se différenciant en cela d’autres approches plus conventionnelles de la médecine. Dès lors, ne soyez pas étonné que nous nous intéressions à des dysfonctions parfois éloignées de la zone qui vous fait souffrir et vous a amené à consulter. Par ailleurs – et c’est l’originalité de la démarche entreprise dans ce cabinet Ostéopathe-du-Golfe, fruit de ma formation et de longues années d’expériences – je mets en place avant tout traitement une séquence de décryptage des ensembles de dysfonctions que j’ai appelés schèmes dysfonctionnels, qui ont fait qu’un événement dans l’histoire du patient (traumatique, émotionnel, métabolique etc.) aboutit aujourd’hui à une pathologie.

A l’écoute des perturbations tissulaires du corps, nous agissons là où est la cause, et pas toujours là où s’exprime la douleur.

Le temps Diagnostic

C’est à mon sens le moment le plus important et le plus subtil de la séance et notre outil dans cette quête d’informations est le plus souvent l’ostéopathie cranio-sacrée. Nous sommes bien dans le pur champ du concept ostéopathique développé par les découvreurs de cette médecine à la fin du XIXe siècle et dans le postulat fondamental qui propose que Seuls les tissus savent. Pour être plus précis, disons : A l’écoute des perturbations tissulaires du corps, nous agissons là où est la cause et pas toujours là où s’exprime la douleur.

Le temps du traitement

Ensuite, vient le temps de la correction ostéopathique sous la forme d’une manipulation – généralement très douce et toujours précise – visant à libérer la mobilité de l’organe ou de l’articulation perturbée et à l’origine de ce schème dysfonctionnel.

Cette approche qui ne se veut pas une thérapie miracle rendra pourtant bien des services dans un grand éventail de pathologies (chroniques ou aiguës, physiques ou d’origine émotionnelle etc.) du nouveau-né à l’enfant, à l’adulte et au sportif, comme aux seniors. Il est à noter que dans beaucoup de cas, nous avons la chance dans cette méthode d’obtenir une première amélioration en temps réel, ressentie par le patient et palpable par le praticien au cours de la séance.

Une séance dure environ 45 mn car c’est le temps nécessaire pour bien agir sur le fond des problèmes. Le nombre de séances nécessaires à un traitement est généralement très réduit (1 ou 2), le praticien interagissant avec le patient en s’accordant aux rythmes physiologiques de ce dernier, et celui-ci mettant alors en oeuvre sa propre vitalité pour retourner vers un équilibre plus juste, synonyme de meilleure santé. Les patients participent donc à cette approche qualitative et responsable car ils sont acteurs de leur propre guérison.

Du fait de mon expérience hospitalière de kinésithérapeute pendant mes études et au début de ma carrière, j’ai toujours été habitué à communiquer facilement avec les autres praticiens de santé, et aussi à réorienter mes patients vers ces derniers lorsque l’ostéopathie ne semble pas être l’outil le plus à même de soigner leurs pathologies. Un ostéopathe d’expérience connaît les limites de son champ d’exercice…
pour aller plus loin

Holistique

Comme une proposition complémentaire à la tendance réductionniste de la médecine du fait de la grande complexité de chacune de ses spécialités, les médecines holistiques (ostéopathie, homéopathie, médecine chinoise etc.) tendent à replacer la maladie dans la globalité de la personne.

Seuls les tissus savent

Je cite ici le grand Rollin E. Becker, un des pionniers de l’ostéopathie tissulaire. Notre mémoire a tôt fait d’évacuer dans l’inconscient les multiples événements qui jalonnent l’existence humaine. Les tissus vivants eux gardent parfois une empreinte, qu’un ostéopathe compétent se doit de pouvoir décrypter, et guident nos mains vers ces blessures.

Schèmes dysfonctionnels

‘est le terme que j’ai adopté il y a une quinzaine d’années et je ne faisais là que m’approprier la pensée des théoriciens de l’ostéopathie contemporaine, et particulièrement de ce qu’on a nommé la “communication tissulaire”. On peut se représenter les problématiques ostéopathiques comme un maillage dans les quatre dimensions (si l’on considère le temps passé depuis la blessure initiale comme la quatrième), chaque partie de notre corps étant en communication permanente avec toutes les autres. On est là – comme toujours avec les tissus vivants qui dialoguent entre eux grâce au système nerveux, aux hormones, aux fascias, etc. – face à un système informatif en temps réel. Ces concepts, un peu complexes et innovants remettent en cause l’idée même de la dysfonction ostéopathique la plus classiquement adoptée.

Cranio-sacrée

Terme un peu détourné de son sens initial, l’ostéopathie cranio-sacrée évoque ici une forme de traitement douce et subtile (la plupart du temps sans craquements) qui s’est peu à peu développée face à l’utilisation souvent intempestive des manipulations vertébrales. Pour ma part, ayant appris durant mes études ces différentes approches, je pense que quelle que soit la technique de libération adoptée, le temps le plus important et décisif de la séance est, comme dit plus haut, celui du diagnostic ostéopathique par le dialogue tissulaire. C’est lui qui nous demande des années de travail pour parvenir à être parfaitement syntonisé avec le sujet traité, et sans cet outil, le thérapeute en est réduit à travailler au jugé.

Un grand éventail de pathologies

Il semble impossible et vain d’établir un catalogue exhaustif de toutes les pathologies abordées dans notre pratique. Citons les plus courantes avec les lombalgies, lumbagos, sciatiques, cruralgies, torticolis, douleurs cervicales, névralgies d’Arnold, les douleurs thoraciques, costales, céphalées, migraines, vertiges, douleurs de mâchoires et perturbations occlusales, périarthrites, tendinopathies, entorses, suites de luxations et de poses de prothèses articulaires. Mais aussi : problématiques ORL, digestives et uro-génitales, suivis de grossesses, torticolis congénitaux, plagiocéphalies du nourrisson, régurgitations, problèmes de sommeil, de nervosisme, de concentration des enfants, de posture, etc.

Acteurs de leur propre guérison

Les êtres vivants ont en eux toutes les ressources nécessaires à leur bonne santé, disposant en cela d’un véritable médecin intérieur. L’ostéopathe libère le patient de blocages et de perturbations aux causes variées, mais c’est véritablement l’énergie vitale du sujet qui rétablira sa bonne santé, et d’autant plus efficacement si sont acceptées certaines consignes de repos et d’hygiène de vie après notre séance.

pour aller encore un peu plus loin

Permettez-moi de relater ici une séquence particulière apparue lors d’une consultation datant maintenant de nombreuses années.

Une patiente se présentait à moi ce jour-là avec les signes caractéristiques, et bien décrits en médecine ostéopathique, d’un blocage complet de la charnière cranio-cervicale, et son cortège de douleurs, raideur, maux de tête, sensation ébrieuse etc.

Quand je testai la mobilité de son occiput celui-ci m’apparaissait complètement bloqué, sans pratiquement plus aucune possibilité de mouvement par rapport à Atlas la première vertèbre cervicale.

Quand « j’interrogeai » ce blocage par la communication tissulaire – comme je le pratique dans ma routine avant toute manipulation pour analyser l’origine d’un problème – l’occiput réagit alors cependant à mes tests par divers mouvements ! Surprenant… car il semblait complètement bloqué quelques secondes auparavant ! Comment une structure, dans mes tests, pouvait-elle apparaître à la fois bloquée… et pas ?

Ne pouvait-on pas dès lors en conclure que cette structure vivante, intelligente, n’était pas verrouillée au sens biomécanique ou fonctionnel du terme, mais au contraire avait juste « décidé » de ne plus bouger ?

Ce paradoxe, qui n’avait l’air de rien, remettait totalement en cause l’idée même de la dysfonction ostéopathique enseignée classiquement comme une sorte de blocage imposé à une structure vivante par un faux mouvement ou autre cause !

La dysfonction ostéopathique me semblait en fait être le résultat d’une information programmée par la structure elle-même comme une sorte de « moins mauvaise solution » adoptée par le vivant face à des perturbations d’origines diverses. Des années de pratique passées depuis m’ont toujours confirmé cette hypothèse.